Page:Conseil colonial de la Guadeloupe - Abolition de l'esclavage, 1848.djvu/37

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 31 —

Nous soussignés, habitants propriétaires de la commune du Lamentin, déclarons approuver et adhérer aux propositions faites au nom du pays par le conseil colonial de la Guadeloupe, dans sa séance du 10 juillet, et dont les motifs sont énoncés dans son adresse au roi ; et avons signé.

(Suivent les signatures, au nombre de 25.)




No 14. — LA POINTE-À-PITRE.

Lettre du Maire au Président du conseil colonial.
Pointe-à-Pitre, le 26 juillet 1847


Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous accuser réception de votre lettre du 11 de ce mois, qui recouvrait un exemplaire de l’adresse au roi votée par le conseil de la Guadeloupe dans sa dernière session.

J’aurais craint de m’écarter de la légalité en faisant de cette adresse l’objet d’une communication officielle au conseil municipal ; mais, profitant d’une circonstance qui réunissait presque tous les membres du conseil, nous en avons conféré dans l’intimité. Je suis autorisé à vous dire que, si le conseil municipal de la Pointe-à-Pitre avait à s’expliquer sur la question, il n’hésiterait pas à donner son entière adhésion à cette adresse. Je puis ajouter qu’elle ne rencontre pas moins d’approbation dans la très grande majorité de notre population.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

Le Maire,
Signé Champy.