Page:Conseil colonial de la Guadeloupe - Abolition de l'esclavage, 1848.djvu/28

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 22 —

1847, qui a pour but de s’associer loyalement au gouvernement de la métropole pour arriver par les voies les plus sûres à la transformation sociale qui doit avoir lieu dans leur pays.

Les soussignés comptent sur la protection de la mère-patrie dans les mesures à prendre pour sauvegarder et leurs intérêts et l’existence de leurs familles.

Saint-François, le 18 juillet 1847.
(Suivent les signatures, au nombre de 41.)

No 5. — LA DÉSIRADE.

Lettre du Maire au Président du conseil colonial.
La Désirade, 18 juillet 1847.
Monsieur le Président,

Je m’empresse de vous faire parvenir l’adhésion des habitants de la commune au vœu exprimé par le conseil colonial dans sa séance du 10 du courant. Nous désirons sincèrement qu’elle soit accueillie du roi et de la métropole.

Je suis avec respect, etc.


Le Maire,
Signé P. Pain.
Lettre des habitants (même date).

Monsieur le Président,

Les habitants de la commune de la Désirade, en général, viennent, par notre organe, vous prier de faire parvenir à MM. les délégués de la Guadeloupe, en France, leur adhésion pleine et entière au vœu exprimé dans l’adresse au roi votée par le conseil colonial dans sa séance du 10 du présent mois de juillet.

Nous sommes avec respect, etc.

(Suivent les signatures, au nombre de 12.)