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la voie du conseil colonial, nous déclarons adhérer à la politique tracée dans ces documents et au plan d’émancipation qui les accompagne : ce qui est en parfait accord avec les idées de notre adresse au conseil colonial, au moment de la promulgation de la loi du 18 juillet 1845.

Nous avons l’honneur d’être avec respect, etc.

( Suivent les signatures, au nombre de quatorze.)




No 3. — COMMUNE DU MORNE-A-L’EAU.
Lettre du Maire au Président du conseil colonial.

Mon général,

Je vous envoie l’adhésion des habitants du Morne-à-l’Eau à l’adresse au roi votée par le conseil colonial. Vous la trouverez peut-être un peu laconique, cependant je pense qu’elle suffit. Permettez-moi de profiler de l’occasion pour vous faire mon compliment bien sincère sur votre discours au conseil : il a été unanimement goûté. J’y ai bien reconnu vos sentiments : il est digne, modéré et fort tout ensemble ; mérite fort rare par le temps qui court.

Veuillez agréer, etc.

Signé, Clle EIMAR de JABRUN.


Morne-à-l’Eau, le 14 juillet 1817.

Vu la position où se trouvent les colonies, par l’opinion de la métropole à leur égard, nous, habitants de la commune du Morne-à-l’Eau, pensons qu’il y a urgence à un changement de situation. En conséquence, nous adhérons pleinement à l’adresse faite au roi par le conseil colonial pour l’obtenir, approuvant ce qu’elle a exprimé et le mode qu’elle indique.

(Suivent les signatures, au nombre de trente-deux.)