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toutes les intelligences et de toutes les volontés soit désormais acquis à l’œuvre de notre transformation sociale ! »

M. Payen : « Je suis heureux de cette adhésion de la minorité ; notre résolution y puisera une nouvelle force, et ce concert unanime des opinions sera le gage le plus solennel de la sincérité de notre concours à l’œuvre de l’émancipation. Je remercie donc la minorité des dispositions qu’elle vient de manifester par l’organe de l’un de ses membres. Cependant je dois dire au Conseil que l’adresse dont il vient d’entendre lecture n’est que l’expression fidèle de la proposition adoptée dans la séance d’hier. La commission, esclave du vote du Conseil, s’est scrupuleusement maintenue dans les limites qui lui étaient tracées. »

Personne ne demandant la parole, le président met l’adresse aux voix par assis et levé.

Tous les membres du conseil, à l’exception d’un seul, se lèvent en faveur de l’adoption.

L’adresse au roi est adoptée, sans modifications, à l’unanimité, moins une voix.


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