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IX

L’ARRIVÉE


Le navire, comme s’il eût voulu rattraper le temps perdu, marcha avec une telle rapidité, que, quelques jours plus tard, il se trouvait à la hauteur du Brésil. Deux malades succombèrent encore, les autres guérirent rapidement ou furent bientôt hors de tout danger.

Les souffrances endurées, étaient oubliées. Déjà les passagers commençaient à soupirer de nouveau après l’or de la Californie. On était gai, on causait des mines, des trésors qu’on y amasserait,