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XXI

LES VAQUEROS


La présence de l’Irlandais blessé semblait leur porter bonheur, car ils poursuivirent leur voyage pendant un jour et demi sans rencontrer rien qui fût de nature à les inquiéter.

La certitude de n’avoir plus à passer que deux nuits dans les montagnes avant d’atteindre les placers du Yuba, les réjouissait et leur rendait le cœur léger.

On se moqua de la peur que Donat avait eue pendant la route, et on s’efforça de lui faire comprendre que, s’ils avaient rencontré jusque-là