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bas de la colline chercher de l’eau ; le café sera d’autant plus vite fait.

Kwik prit la marmite et s’éloigna dans la direction désignée.

— Ça, mes amis, un peu de hâte à l’ouvrage, cria le Bruxellois. La nuit passée, nous n’avons dormi ni trop bien ni surtout trop longtemps. Reposons-nous une bonne fois, afin de pouvoir nous mettre en route de très-bonne heure. Si nous ne sommes point paresseux, nous atteindrons bientôt les mines de Yuba.

— Bientôt ? Quand donc ? demanda le matelot.

— Encore trois ou quatre jours et nous y sommes. Là, nous nous reposerons un peu et nous renouvellerons nos provisions dans les stores ou boutiques, pour aller plus loin au placer ignoré.

— Mais que vend-on dans les stores ?

— Tout ce dont les chercheurs d’or peuvent avoir besoin : de la farine, du lard, du jambon, du sucre, du café, de l’eau-de-vie.

— Drôle d’idée d’établir une boutique à l’endroit