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cers y sont plus riches et plus étendus. Ce qui me pousse cependant le plus à retourner là, c’est un important secret que je vais vous révéler. Rapprochez-vous, camarades, et écoutez bien : Il n’y a pas trois mois que j’étais encore occupé à laver de l’or au bord de la rivière Yuba. J’y avais beaucoup de bonheur et je dus, comme je vous l’ai dit, quitter le placer contre mon gré, parce que la saison des pluies rendait le travail impossible. À mon retour, j’avais, entre autres compagnons, un Suisse qui était malade et voulait retourner en Europe. Je lui rendis beaucoup de services en route et je défendis même sa vie au prix de mon sang, car je reçus un coup de poignard au bras dans un combat contre les voleurs de grands chemins. Ce Suisse portait sous ses vêtements une ceinture en cuir pleine de pépites et de grains d’or. Pour me récompenser de ma protection, il me confia qu’il avait trouvé cet or dans un lieu inconnu jusqu’alors, où les pépites étaient si abondantes qu’on n’avait qu’à les ramasser avec la main, sans aucun travail. Cette place est située très-haut vers la Sierra-Ne-