Page:Conscience - Le Chemin de la fortune.djvu/211

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


X

LE DÉSESPOIR


Il faisait grand jour lorsque Jean Creps s’éveilla sous l’impression de la lumière. Il vit que Roozeman aussi avait déjà ouvert les yeux, et, comme il ne savait pas que son ami avait souffert pendant la nuit d’une fièvre dangereuse, il se réjouit de son apparente guérison.

— Tous deux se levèrent et sortirent de la tente, dans le ferme espoir qu’ils trouveraient Donat près du feu ; mais le feu était éteint, et, de quelque côté qu’ils laissassent errer leur regard ils ne découvrirent pas leur compagnon. Peu à peu, ils furent