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sœur et sa bonne devant les fosses aux ours.

Ses bons amis étaient paresseusement couchés à terre, et comme il n’avait rien à leur donner, il ne put jamais leur persuader de se remuer et de monter à leurs arbres, ce qui est pourtant très amusant à voir.

Les singes furent plus complaisants, et les enfants restèrent longtemps arrêtés devant leur palais. On appelle ainsi une immense cage ronde dans laquelle ils sont enfermés. Là, ils ont des cordes, des barres, des trapèzes pour faire la gymnastique, et ils sont bien plus habiles que les petits garçons, bien qu’ils n’aient jamais pris de leçons.

Leurs sauts, leurs gambades, l’air grave de quelques-uns, qui étaient très occupés à faire la toilette à leurs compagnons, firent beaucoup rire Marie, mais elle poussa un cri d’horreur lorsqu’elle s’aperçut qu’un de ces graves personnages, si obligeants, paraissait trouver une masse de petites bêtes dans le poil de son camarade et qu’il les mangeait avec délices.

De là, ils allèrent voir la girafe, le chameau et l’éléphant.