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Le lendemain, on remit le pauvre petit garçon en liberté et on le rendit à ses parents. On avait découvert que le couteau était à Pascal, et celui-ci avait avoué avoir donné le sac à l’enfant pour s’en débarrasser. Ainsi son innocence était pleinement reconnue. Seulement il avait été si effrayé et avait tant souffert qu’il fut gravement malade.

Vous pouvez facilement vous figurer les angoisses du malheureux Philippe tant que son frère fut en danger, et son bonheur lorsqu’il le vit enfin guéri. Je puis bien vous assurer que, depuis ce jour-là, il ne fut plus jamais tenté de prendre le chemin des écoliers au lieu d’aller tout droit où son devoir l’appelait.