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ralement admis que, selon toute probabilité, notre règne devait présentement durer encore. Je n’avais pas été plus loin, quant à moi, et je m’étais contenté de protester contre une telle usurpation, en l’acceptant comme un fait accompli. Je ne m’aveuglais pas sur les moyens injustes par lesquels nous avions acquis cet empire, et j’étais parfaitement éclairé sur le mal résultant de son occupation définitive. Mal égal pour l’Angleterre et pour l’Inde. Je croyais toutefois que le moment de sa chute était ajourné pour quelque temps encore ; et j’avais fondé cette opinion sur la conviction où j’étais, que le gouvernement anglais, par la force de l’ordre, par le progrès des améliorations matérielles et surtout par les exemples de l’honneur et de la loyauté occidentales, avait en quelque