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de l’autorité orale dans le règlement de la vie privée.

De cet état de chose, contre lequel les doctrines théologiques n’offrent plus qu’une honorable mais impuissante protestation, résulte l’abus croissant des forces, surtout privées, dans les relations de la vie humaine.

De là, trop souvent, oppression des inférieurs par les supérieurs ; par suite malaise, désaffection et révolte de la part des inférieurs.

Le grand problème est donc celui-ci : établissement d’une doctrine générale, ou mieux d’une religion, qui librement adoptée, fasse prévaloir les principes de la morale démontrée, d’après lesquels se régleront toutes les relations quelconques. Ou, pour plus de précision, la question essentielle est dans l’avènement d’un nouveau pouvoir spirituel, dirigeant au nom d’une religion toujours démontrable, les esprits et les cœurs.

C’est la que doivent tendre tous les cœurs dévoués, les âmes honnêtes et sincères. Le temps des puérilités académiques est passé. Il s’agit mainte-