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tir du xviie siècle, tous les hommes sensés ont renoncé à résoudre un tel dualisme ; et la diplomatie européenne l’a définitivement sanctionné.

Le catholicisme n’a donc pas conservé sa prépondérance ; comment pourrait-il présider à la réorganisation d’une unité qu’il n’a pas pu maintenir, après avoir contribué a la former.

Depuis le xive siècle, les doctrines théologiques ont été, en fait, une cause de discorde, entre les diverses parties de l’Occident. Depuis cinq siècles, elles ont graduellement perdu leur influence sur la vie publique, réduisant de plus en plus leur action à la vie privée. Dans ce cercle du reste elles exercent, surtout le catholicisme. une action incomparablement utile, en empêchant en Occident une désuétude complète de la culture morale.

Il est donc manifeste que les doctrines théologiques sont, de par l’histoire, mises hors de cause pour la constitution de l’unité occidentale.

Quant aux théories métaphysiques elles sont hors de discussion à ce sujet. Ces doctrines n’ont ja-