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qui m’engagent à faire cet appel aux travailleurs anglais.

Prolétaires, le problème est double. C’est la question indienne qui est posée, mais c’est aussi la question anglaise. Les intérêts des deux pays sont les mêmes : nous les considérerons successivement si vous le voulez, mais nous ne pouvons les séparer. L’Inde d’abord, puis l’Angleterre. Vous demandez, sans obtenir de réponse, quels sont nos droits sur ce pays, comment il peut dépendre de nous ? Nous pouvons y commercer et même y prêcher, si notre foi nous y pousse, mais pourquoi le conquérir et le gouverner ? Vous, qui n’êtes pas éblouis par ce qui aveugle tant d’autres, vous qui n’avez aux Indes ni intérêts, ni relations, qui ne tirez aucun