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la prétention de déterminer ces bornes, il me semble cependant que, dans un ordre politique bien établi, ils doivent, sans s’immiscer dans les détails, exercer leur jugement sur les principes généraux du gouvernement, sur son esprit et ses tendances. Aussi, cette question de l’Inde, qui entraîne la modification de toute la conduite politique de l’Angleterre, est-elle spécialement de leur ressort, et il serait essentiel que leur influence s’y fit sentir. Personne n’y est plus intéressé qu’eux-mêmes ; personne ne peut mieux envisager la question sous tous ses aspects, soit sous le rapport des conditions politiques, soit dans l’intérêt de l’Inde ou de l’Angleterre. Enfin, nul, j’ose le dire, n’est plus capable de sentir et d’apprécier les considérations morales. C’est la seule classe de mes con-