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Jusqu’ici j’ai développé une politique étrangère aux idées et aux sentiments des classes supérieures de l’Angleterre. Je suis comparativement seul, mais j’ai la ferme conviction que beaucoup d’Anglais peuvent être ébranlés par mes opinions et sympathiser avec moi, au moins intellectuellement, sinon complétement. Je crois que ces opinions seront partagées par la majorité des penseurs européens, qu’elles se trouvent d’accord avec les sentiments généraux de moralité qui sont répandus dans les masses, et qu’elles sont conformes aux conclusions du chef-d’œuvre de la philosophie politique. Je n’espère pas cependant de voir les principes que je viens d’exposer, être adoptés de sitôt par mon pays ou par mon siècle ; mais j’ai l’intime confiance qu’elles prévaudront dans l’avenir.