Page:Congreve - L’Inde, 1858.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

diennes, comme un bouillant organe révolutionnaire. En voyant les mêmes hommes, conservateurs en Angleterre, et subversifs aux Indes, on ne peut s’empêcher de penser, que l’égoïsme ne soit, dans les deux cas, leur véritable mobile.

Il faut sérieusement éviter toute illusion, sur cette question de civilisation. Les Espagnols jadis, forts de la supériorité de leurs croyances religieuses et de leur civilisation plus avancée, envahirent les empires du Mexique et du Pérou. Ils imposèrent, le fer à la main, leur christianisme et leur ordre social, pour satisfaire aux véritables motifs qui les animaient, la soif de l’or et l’amour de la domination. Aujourd’hui, l’opinion condamne unanimement leur conduite, et flétrit, non-seulement la cruauté et l’avarice