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ANNEXES. — PREMIÈRE SECTION.

réalisé encore à cette époque) les courbes de l’intensité de courant et de la différence de potentiel, dans leurs phases relatives, sur un même écran ou sur une même plaque photographique, qui recevait, en outre, une image de l’axe des temps, comme le montre la fig. 5. Chacun des oscillographes était analogue à celui de la fig. 2 et avait son champ produit par un électro-aimant[1]. Le barreau réduit à 1 mm de largeur était contenu avec ses pivots dans une petite boite à huile fermée par une lentille (fig. 6).

Fig. 6. — Détail de la boîte à huile des oscillographes de 1897, contenant le barreau de fer doux entre pivots.

Malgré les grands progrès réalisés, l’oscillographe à barreau mobile ne donnait que des fréquences encore trop faibles à mon gré, et l’emploi de pivots, malgré leur perfection, était sujet à quelques inconvénients.

En reprenant, pour le supprimer, le montage du barreau sur une bande métallique, j’ai été amené par une étude théorique à prendre comme barreau la bande elle-même, en la faisant en fer doux. La combinaison ainsi réalisée, qui m’a donné des résultats inespérés, peut être appelée oscillographe à bande vibrante.

Oscillographe à bande vibrante. — Ce nouveau dispositif con-

  1. Pour plus de détails, voir L’Industrie électrique, 10 avril 1899.