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partie de l’ouvrage par les discours de Jean-Baptiste de Champaigne : aussi bien rien de ce qui se rattache au peintre de Port-Royal ne doit-il nous rester étranger, et le neveu fut à l’Académie le défenseur de l’oncle, comme il fut ailleurs le continuateur de ses ouvrages.

Enfin nous avons réuni dans une troisième partie les ouvertures de conférences qui furent prononcées pendant l’année 1672. Il nous a paru que c’était un excellent moyen pour reconstituer la vie intellectuelle de l’Académie dans toute sa variété et sa vérité. Nous avons d’ailleurs eu soin de choisir une époque où l’exercice des conférences était particulièrement actif, où les discussions étaient les plus chaudes, et où les meilleurs artistes étaient chargés de composer les discours. Et ainsi, à côté de l’œuvre complète d’un Champaigne comme critique d’art, nous avons placé la suite aussi complète que possible des conférences de grands artistes pendant une période assez longue et assez brillante.

Nous espérons donc, dans ce débat sur la valeur des conférences académiques, avoir apporté un ensemble de documents utiles et impartia-