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le monde, je ne parlerais pas davantage de cette rencontre si l’Académie n’avait pas fait un arrêté (M. Le Brun y étant présent) sur le fruit qu’il est nécessaire de tirer de la conférence qui se tint au mois de juin, de sorte, Messieurs, que ce n’est plus une affaire qui regarde un particulier, mais toute la Compagnie en général. Je vous supplie, Messieurs, que si l’on a voulu mal entendre ces sentiments en l’absence de M. Lebrun, qui était malade alors, présentement que le ciel nous l’a rendu à nos vœux, que cette conférence soit relue avec celle de M. Blanchard pour la justification de mon oncle, les sentiments duquel ont toujours été très conformes à la vérité.

Présentée en Assemblée générale du vingt-septième jour de décembre 1671, par M. de Champaigne.