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Au mois de février, nous ne trouvons, ni dans les manuscrits des Archives de l’École des Beaux-Arts, ni dans les procès-verbaux, aucune trace de conférence. Si nous rapprochons ce fait de l’assertion de Guillet de Saint-Georges qu’à la suite du fameux débat et de la guérison de M. Le Brun, « il y eut de l’une à l’autre (conférence) des intervalles extraordinaires », nous serons tentés de penser que l’exercice accoutumé n’eut pas lieu ce mois-là. D’ailleurs les procès-verbaux nous apprennent que de février à mai, l’Académie n’a qu’une préoccupation : faire à feu M. le Chancelier un service funèbre digne de lui et digne d’elle. On se réunit fréquemment pour discuter sur les dispositions à prendre en vue de la cérémonie, et certainement les conférences doivent en souffrir.

Cependant les procès-verbaux indiquent qu’il y eut une conférence le 5 mars ; mais nous n’en connaissons ni le sujet, ni l’auteur, et l’intérêt de ce renseignement consiste en ce que nous savons ainsi que le règlement fut respecté au moment même où l’Académie est toute préoccupée d’importants travaux décoratifs[1].

Les procès-verbaux sont muets sur les conférences en avril et en mai ; les archives n’en contiennent

  1. Voici les artistes qui prirent part à ces travaux pour la pompe funèbre de Séguier : Nocret, Loyr, Champaigne le neveu, Boulogne, de Sève le jeune, Montaigne, Blanchard, de Namur, Corneille, Vignon, Wleugel, Yvart, Paillet, Friquet, peintres, et An-