que faiblement articuler les choses dans les reflets, vu que lorsque l’on fait comparaison des jours avec les ombres, l’on n’y voit presque rien ; l’on ne les doit donc jamais considérer seules pour les traiter dans leur justesse.
Il me reste à dire qu’il n’y a pas un corps ombré, en un lieu où il se trouve du jour aux environs, qui ne reçoive des reflets ; les draperies noires n’en sont pas même exemptes étant les unes proches des autres. Il n’y a que les fortes ténèbres qui sont absolument privées de lumière et qui en sont exemptes, et il est à remarquer, Messieurs, qu’il n’est pas vrai de dire que les reflets rendent les objets diaphanes comme s’ils étaient de verre : cette raison ne pourrait avoir lieu que lorsqu’on voudrait faire de grands reflets sans qu’il y ait aucun sujet éclairé qui les pourrait causer.