répande dans toutes les classes une lumière égale et pure.
En exposant ce que furent les arts dans les deux premières époques de la société, on fera voir comment à ceux de travailler le bois, la pierre, ou les os d’animaux, d’en préparer les peaux, et de former des tissus, ces peuples primitifs purent joindre les arts plus difficiles de la teinture, de la poterie, et même les commencemens des travaux sur les métaux.
Les progrès de ces arts auroient été lents dans les nations isolées ; mais les communications, même foibles, qui s’établirent entre elles, en accélérèrent la marche. Un procédé nouveau, découvert chez un peuple, devint commun à ses voisins. Les conquêtes, qui tant de fois ont détruit les arts, commencèrent par les répandre, et servirent à leur perfectionnement, avant de l’arrêter ou de contribuer à leur chute.
On voit plusieurs de ces arts portés au plus haut degré de perfection chez des peuples, où la longue influence de la supers-