la liberté angloise, qui, fatiguée par de longues et sanglantes agitations, a fini par se reposer dans une constitution long-temps admirée par la philosophie, et désormais réduite à n’avoir plus pour appui que la superstition nationale et l’hypocrisie politique.
Enfin, c’étoit encore aux persécutions sacerdotales que la nation suédoise avoit dû le courage de ressaisir une partie de ses droits.
Cependant, au milieu de ces mouvemens, causés par des querelles théologiques, la France, l’Espagne, la Hongrie, la Bohême, avoient vu s’anéantir leurs foibles libertés, ou ce qui, du moins, en avoit l’apparence.
On chercheroit en vain, dans les pays appelés libres, cette liberté qui ne blesse aucun des droits naturels de l’homme ; qui non-seulement lui en réserve la propriété, mais lui en conserve l’exercice. Celle qu’on y trouve fondée sur un droit positif inégalement réparti, accorde plus