nouvelles placent Archimède parmi ces génies heureux, dont la vie est une époque dans l’histoire de l’homme, et dont l’existence paroît un des bienfaits de la nature.
C’est dans l’école d’Alexandrie que nous trouvons les premières traces de l’algèbre, c’est-à-dire du calcul des quantités considérées uniquement comme telles. La nature des questions proposées et résolues dans le livre de Diophante, exigeoient que les nombres y fussent envisagés comme ayant une valeur générale, indéterminée, et assujettie seulement à certaines conditions.
Mais cette science n’avoit point alors, comme aujourd’hui, ses signes, ses méthodes propres, ses opérations techniques. On désignoit ces valeurs générales par des mots ; et c’étoit par une suite de raisonnemens que l’on parvenoit à trouver, à développer la solution des problêmes.
Des observations chaldéennes, envoyées à Aristote par Alexandre, accélérèrent les progrès de l’astronomie. Ce qu’ils offrent de plus brillant, est dû au génie d’Hipparque.