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SUR VOLTAIRE.


les en exempte. A la vérité, dans le cas où l’on changerait en impôt territorial, un impôt sur les capitalistes, ceux à qui l’on n’offrirait pas le remboursement de leur capital aliéné à perpétuité, ceux dont le capital n’est aliéné que pour un temps, y gagneraient pendant quelques années ; mais les propriétaires y gagneraient encore plus par la destruction des abus qu’entraîne toute autre méthode d’imposition.

2° Supposons qu’un négociant paye un droit de sortie pour une marchandise exportée, et que ce droit soit changé en impôt territorial, alors son profit paraîtra augmenter ; mais comme il se contentait d’un moindre profit, la concurrence entre les négociants le fera tomber au même taux en augmentant à proportion le prix d’achat des denrées exportées. Si, au contraire, payant un droit pour les marchandises importées, ce droit est supprimé, la concurrence fera tomber ces marchandises à proportion ; ainsi, dans tous les cas, le profil de ce marchand sera le même, et dans aucun il ne payera réellement l’impôt.


Sur l’opinion de Foliaire, que l’on ne vit à Paris, l’un portant l’autre, que vingt-deux à vingt-trois ans [1].


S’il est question de la vie physique et individuelle de l’homme considéré comme un être doué de raison, ayant des idées, de la mémoire, des affections morales, elle doit commencer avant dix ans. S’il est

  1. Tome XLV, p. 18.