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SUR VOLTAIRE.


doivent être libres. Les hommes humains et justes seront toujours blessés de voir condamner un malheureux à la perte de sa liberté, parce qu’il a demandé du secours à un autre homme. Avec de bonnes lois, les mendiants seraient rares, et le petit nombre qu’il pourrait y avoir encore, ne serait ni incommode, ni dangereux.

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MÉZERAI.


Sur l’histoire de la Mère et du Fils, attribuée à Mézerai (Amsterdam,1730, in-4o, ou 2 vol. in-12)[1].


Il est difficile de ne pas regarder cette histoire comme un ouvrage du cardinal de Richelieu. Elle renferme des anecdotes curieuses sur les premières années de Louis XIII, des détails particuliers au cardinal, écrits avec un air de naïveté et de franchise que Mézerai n’aurait pas saisi, et des opinions absolument opposées à celles de cet historien. Il n’en a paru que deux volumes ; le reste est demeuré entre les mains du gouvernement, ou chez les héritiers du cardinal.

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MILIEUX [2].


La différence de réfrangibilité des milieux n’est

  1. Voltaire, tome XX, p. 165.
  2. Voltaire, tome XXIX, p. 288.