matiques du mouvement. La découverte de ces principes, qu’il a étendus aux corps solides, flexibles et fluides, en trouvant en même temps le nouveau calcul qui était nécessaire pour y appliquer l’analyse mathématique, doit être regardée comme le plus grand effort que l’esprit humain ait fait dans ce
siècle.
[1] Il y a toujours égalité de forces vives, mais avec deux conditions : la première, que si une force variable, dépendante du temps ou du lieu du corps, influe sur son mouvement, ce n’est plus la somme des forces qui reste constante, mais la somme des forces vives ; plus, une certaine quantité variable qui dépend de cette force ; la seconde, que cette égalité des forces vives cesse d’avoir lieu toutes les fois qu’on est obligé de supposer un changement qui ne se fasse pas d’une manière insensible. Ainsi, ce principe peut être vrai, comme un principe mathématique d’une vérité de définition, mais non comme principe métaphysique.
Ce vers du roi de Prusse paraît exiger quelque