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SUR VOLTAIRE.


plus plaisantes rêveries métaphysico-téléologiques qui soient échappées au savant naturaliste.

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BOYER.


Sur l’Archimage nomme Yébor (Boyer) devant lequel Zadig fut accusé[1].


Anagramme de Boyer, théatin, confesseur de dévotes titrées, évêque par leurs intrigues, qui n’avaient pu réussir à le faire supérieur de son couvent ; puis précepteur du dauphin, et enfin ministre de la feuille, parle conseil du cardinal Fleury, qui, comme tous les hommes médiocres, aimait à faire donner les places à des hommes incapables de les remplir, mais aussi incapables de se rendre dangereux. Ce Boyer était un fanatique imbécile qui persécuta M. de Voltaire dans plus d’une occasion.

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CALAS.


Sur une servante de cet infortuné [2].


En 1767, la servante catholique de l’infortuné (]alas s’étanl cassé la jambe, les zélés imaginèrent de répandre le bruit qu’elle était morte des suites de sa chute, et qu’elle avait déclaré en mourant que son maître était coupable du meurtre de son fils. Ce

  1. Voltaire tome XLIV, p. 16.
  2. Voltaire tome XXX, p. 252.