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SUR VOLTAIRE.


ANGOS (LE CHEVALIER D') [1].


M. le chevalier d’Angos, savant astronome, a observé avec soin, pendant plusieurs jours, un lézard à deux têtes, et il s’est assuré que le lézard avait deux volontés indépendantes, dont chacune avait un pouvoir presque égal sur le corps, qui était unique. Quand on présentait au lézard un morceau de pain, de manière qu’il ne pût le voir que d’une tete, cette tète voulait aller chercher le pain, et l’autre voulait que le corps restât en repos.

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ANQUETIL.


Sur son ouvrage intitulé : Intrigue du cabinet, etc., publié en 1780, 4 volumes in-12 [2].


Dans un ouvrage publié par un moine, en 1780, on lit que Ravaillac était un fanatique d’État ; et on ajoute que ces fanatiques d’État sont très-dangereux, et beaucoup plus communs qu’on ne pense.

Il est clair que Ravaillac n’était et ne pouvait être qu'un fanatique de religion ; ce n’était point du tout un Timoléon, un Brutus, un Sidney, un Padilla, un Nassau, un Tell, un chef d’indulgents, mais un fou à qui les moines avaient tourné la tête. Quand Brutus soufflait le feu, il ne voyait pas de petits Jupi-

  1. Voltaire, tome XXXVII, p. 211.
  2. .Voltaire, tome XXVI, p. 202.