dant ce crime puisse échapper à un législateur attentif, qu’il soit difficile de le prévoir ou de le bien déterminer ?
La science de l’agriculture a fait peu de progrès jusqu’ici, et c’est le sort commun à toutes les parties des sciences qui emploient l’observation plutôt que l’expérience ; elles dépendent du temps et des événements, plus que du génie des hommes. Telle est la médecine, telle est encore la météorologie.
M. de Voltaire est un des premiers qui aient annoncé que l’air, c’est-à-dire, le fluide expansible qui entoure la terre, n’est point un élément simple, mais un composé d’un grand nombre de substances dans l’état d’expansibilité. On a prouvé depuis que cet air contenait non-seulement une grande quantité d’eau, et d’autres substances dans l’état de dissolution, mais qu’il était encore le résultat du mélange ou de la combinaison d’un grand nombre de substances expansibles à tous les degrés de température connus.