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COMMENTAIRES SUR CORNEILLE.


l’auteur, qui avait fondé sur le succès de son discours l’espérance de sa fortune, était au désespoir ; il fallait avoir un autre panégyrique et l’apprendre en huit jours. M. de Voltaire eut pitié de lui, et fit en deux jours le discours que l’on trouve dans le tome XLVIII, et qui eut alors beaucoup de succès.

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COMMENTAIRES SUR CORNEILLE.


On a eu soin, dans ces commentaires, de citer les passages entiers de Corneille, afin qu’il fût possible de les lire sans avoir son théâtre sous les yeux ; et pour en faciliter l’usage aux personnes qui ont les différentes éditions de ce poëte, on a numéroté les vers de chaque scène.

C’est un des ouvrages de M. de Voltaire les plus propres à former le goût des jeunes gens et des étrangers ; et on n’a pas cru pouvoir se permettre de le retrancher de cette édition [1], ni forcer ceux des souscripteurs qui voudraient avoir les Œuvres de M. de Voltaire complètes, d’acheter une édition de Corneille avec les commentaires.

Les indications des tomes et des pages désignent toujours l’édition de Corneille commentée, en 8 volumes in-4o, publiée par M. de Voltaire en 1774, beaucoup plus ample que la première édition de 1762, en 12 volumes in-8o.

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  1. Voltaire, tome L.