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CONNAISSANCE DES BEAUTÉS, ETC.


du moins les objections que les derniers ont faites semblent le prouver. Ils auraient senti que les impôts annuels, de quelque manière qu’ils soient imposés, sont levés sur le produit de la terre ; qu’un impôt territorial ne diffère d’un autre que parce qu’il est levé avec moins de frais, ne met aucune entrave dans le commerce, ne porte la mort dans aucune branche d’industrie, n’occasionne aucune vexation, parce qu’il peut être distribué avec égalité sur les différentes productions proportionnellement au produit net que chaque terre rapporte à son propriétaire.

Nous avons combattu dans les notes quelques-unes des opinions de M. de Voltaire qui sont contraires à ce principe, parce qu’elles ont pour objet des questions très-importantes au bonheur public, et que son ouvrage était destiné à être lu par les hommes de tous les états dans l’Europe entière. Nous avons cru qu’il était de notre devoir d’exposer la vérité, ou du moins ce que nous croyons la vérité.

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CONNAISSANCE


DES BEAUTÉS ET DES DEFAUTS DE LA POÉSIE ET DE L'ÉLOQUENCE
DANS LA LANGUE FRANÇAISE.


Les ouvrages qui terminent ce volume [1] ont été constamment attribués à M. de Voltaire ; et

  1. Voltaire, tome XLVIII.