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DISCOURS DE M. BELLEGUIER, ETC.


l'imagination, et qu’elle conduirait à des résultats et plus généraux et plus frappants.

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SERMON DES CINQUANTE.


Nous donnons ici le Sermon des Cinquante, tel qu’il a paru séparément, et ensuite dans plusieurs recueils. M. de Voltaire ne l’a point inséré dans les éditions de ses ouvrages, faites sous ses yeux. On en retrouve le fond dans les Homélies qui sont imprimées à la suite de ce sermon. (Œuvres de Voltaire, tome XXXII, édition de Gotha.)

Cet ouvrage est précieux : c’est le premier où M. de Voltaire, qui n’avait jusqu’alors porté à la religion chrétienne que des attaques indirectes, osa l’attaquer de front. Il parut, peu de temps après, lu Profession de foi du Vicaire savoyard. M. de Voltaire fut un peu jaloux du courage de Rousseau ; et c’est peut-être le seul sentiment de jalousie qu’il ait jamais eu : mais il surpassa bientôt Rousseau en hardiesse, comme il le surpassait en génie.

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DISCOURS DE M. BELLEGUIER,


SUR LE TEXTE PROPOSÉ PAR L'UNIVERSITÉ DE LA VILLE DE
PARIS POUR LE SUJET DU PRIX DE L’ANNÉE 1773 .


L’Université de Paris est dans l’usage de proposer, chaque année, un prix pour un discours latin. La langue française, qu’on y appelle poliment lingua