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AGATHOCLE.


LES PÉLOPIDES,
OU
ATREE ET THYESTE.


Nous imprimons ici la tragédie des Pélopides, telle que nous l’avons trouvée dans les papiers de M. de Voltaire. Il s’occupait, dans ses derniers jours, de corriger cette pièce, et de mettre la dernière main à celle d’Agathocle. Il travaillait, dans ce même temps, à un nouveau projet pour le Dictionnaire de l’Académie française ; et il préparait une nouvelle défense de Louis XIV et des hommes illustres de son siècle, contre les imputations et les anecdotes suspectes que renferment les Mémoires de Saint-Simon. Il voulait prévenir l’effet que ces Mémoires pourraient produire, s’ils devenaient publics dans un temps où il ne restera plus personne assez voisin des événements pour démentir avec avantage des faits avancés par un contemporain. Tels étaient, à plus de quatre vingt-quatre ans, son activité, son amour pour la vérité, son zèle pour l’honneur de sa patrie.

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AGATHOCLE.


On ne doit regarder cette tragédie que comme une esquisse. Les situations, les scènes, sont quelquefois plutôt indiquées que remplies. Les caractères sont heureusement conçus, fortement dessinés ; mais