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ÉLOGE DE M. DE HALLER.

Il avait, depuis l’âge de quarante ans environ, l’habitude de prendre tous les jours du vin de quinquina : il y renonça peu de temps avant sa mort ; et ce changement fut suivi d’un dépérissement prompt et rapide. Il mourut le 13 septembre 1777, âgé de près de quatre-vingt-un ans.

M. de Bourdelin a laissé une nièce, mariée à M. de Bussy, contrôleur de l’extraordinaire des guerres : il lui avait choisi un mari dans la famille de ses amis. Les soins réunis des deux époux ont secouru sa vieillesse, ont adouci ses malheurs : nous n’avons dans cet éloge que des vertus à peindre et à regretter.

Il ne reste plus qu’un seul rejeton de cette famille, ai chère à l’Académie, aux lettres et à la vertu ; M. le chevalier de Rumilly, mestre de camp de cavalerie, fils de M. Bourdelin, de l’Académie des belles-lettres, oncle de l’académicien que nous venons de perdre.

La place de pensionnaire chimiste de M. de Bourdelin a été remplie par M. Cadet, associé dans la même classe.

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ÉLOGE DE M. DE HALLER.

Albert de Haller, membre du conseil souverain de Berne, président de la société économique de la même ville, et de l’Académie de Gottingue, associé étranger de l’Académie des sciences de Paris, et de presque toutes les antres sociétés savantes de l'Eu-