Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 2.djvu/109

Cette page n’a pas encore été corrigée
89
LISTE ALPHABÉTIQUE.


delà de ce qu’il leur devait. Cette générosité est bien remarquable dans une occasion où la simple justice est si rare.

Pecquet contribua beaucoup par ses raisonnements, et surtout par ses découvertes, à prouver la doctrine de la circulation du sang, qui avait encore quelques adversaires. Un usage excessif de l’eau-de-vie avança ses jours. Il la regardait comme une espèce de remède universel, et ce remède, comme bien d’autres poisons lents, était devenu par l’habitude une boisson nécessaire à son bien-être.

PERRICAULT (Claude), reçu en 1666, mort en 1688. Voyez son Éloge, page 213.

PICARD, reçu en 1666, mort 1684. Voyez son Éloge, page 15.

PIVERT, reçu en 1666.

POTHENOT (Laurent), reçu en 1682, mort en 1732 : il succéda à Roberval dans la chaire de Ramus. J’ignore s’il abandonna cette chaire volontairement, ou s’il fut vaincu dans un concours. Il renonça à la place d’académicien, et quitta Paris.

RICHER, reçu en 1666, mort en 1696.

Il fut envoyé par l’Académie à Cayenne, et y arriva au mois d’avril 1672.

L’objet de ce voyage était de faire, dans un lieu où le soleil pourrait être vu près du zénith, des observations sur lesquelles la parallaxe du soleil et les réfractions ne pourraient plus influer. On se proposait encore de déterminer la parallaxe de la lune, et de parvenir à connaître, d’une manière un peu plus approchée, les distances de Mars et de Vénus à la