Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 2.djvu/105

Cette page n’a pas encore été corrigée
85
LISTE ALPHABÉTIQUE.


Toulouse, puis au grand conseil, et garde de la Bibliothèque du roi, reçu en 1666, et mort en 1684.

Les savants s’assemblèrent chez lui pendant quelque temps, avant l’établissement de l’Académie. Sa correspondance avec la plupart des philosophes de l’Europe, et sa facilité à répandre les lumières qu’elle lui procurait, furent très-utiles aux sciences dans un temps où il n’y avait ni journaux, ni académies. Au lieu que Marsenne se plaisait quelquefois à exciter des querelles pour avoir l’honneur d’y jouer le rôle de médiateur, Carcavi, qui ne croyait pas ces querelles propres à éclaircir les vérités contestées, mit tous ses soins à éviter de les faire naître.

CHAMBRE (Marie Cureau de la), reçu en 1666, mort en 1675. Voyez son Éloge, page I.

CHARRAS (Moïse), reçu en 1692, mort en 1698. Voyez son Éloge, page 72.

COUDRAYE (de la), reçu en 1693.

CUSSET, astronome, reçu en 1685.

DUCLOS (Samuel Cotreau), reçu en 1666, mort en 1685. Voyez son Éloge, page 33.

FÈVRE (le), astronome, reçu en 1680, mort en 1706.

On le chargea de faire la Connaissance des temps, après la mort de l’abbé Picard.

Lefèvre [1] s’était trompé d’une demi-heure dans

  1. Lefèvre était un excellent calculateur ; ses résultats avaient souvent plus de précision que ceux des astronomes de son temps. Il avait été tisserand. Voyez Vigneal Marville.