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qu’environ deux millions de dépense première ; on aurait difficilement à moins deux cents personnages de grandeur naturelle. L’entretien coûterait environ cent mille livres par an, ainsi la liste civile n’en passerait pas deux cent mille. C’est marché donné, et chaque Français ne payerait qu’environ un demi-denier par année pour le bonheur d’avoir un roi.

Il existe depuis longtemps, chez plusieurs nations, des rois héréditaires ; qu’on en lise l’histoire, et qu’on ose dire ensuite qu’elles n’auraient pas beaucoup gagné à suivre ma méthode. Mon roi ne serait pas dangereux pour la liberté, et cependant, en le réparant avec soin, il serait éternel, ce qui est encore plus beau que d’être héréditaire. On pourrait même le déclarer inviolable sans injustice, et le dire infaillible sans absurdité.


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