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des pouvoirs politiques

Le peuple qui voudrait franchir ces limites risquerait plus sa liberté que celui qui resterait en deçà. Mais aussi, plus ceux qui lui proposent des lois s’en approcheront, moins il aura le désir d’aller au delà.

J’ai exposé, en 1789, ces mêmes idées que j’avais déjà publiées. De nouvelles réflexions, des observations que je n’avais pu faire alors, les ont modifiées sur quelques points, mais ne les ont pas changées ; et j’ai cru devoir les répéter dans un moment où aucun danger de perdre la liberté, en voulant trop l’étendre ne peut empêcher la nation française de rentrer dans l’exercice entier et absolu de tous ses droits naturels.


FIN DU TOME DIXIÈME.