pital manque de nombre. Le reproche me paraîtrait plus grave si on avait dit, si surtout on
avait pu dire : Le style manque de trait, de
nerf et de correction ; les idées n’ont ni nouveauté
ni profondeur. Il est vrai qu’en ce cas la
réfutation eût été très-facile, et qu’elle se serait
réduite à de courtes citations ; à celles-ci, par exemple :
« Si Bertrandi (garde des sceaux d’Henri II) a échappé à l’exécration des siècles suivants, c’est que, toujours vil au sein de la puissance ; toujours subalterne, même en occupant les premières places, il fut trop petit pour attirer les regards.
« Tous les citoyens pleuraient la ruine de leur patrie ; l’Hôpital seul espérait encore. Jamais l’espérance n’abandonne les grandes passions. L’amour du bien public était chez le chancelier une passion véritable ; il en avait tous les caractères, même les illusions. L’Hôpital jugeait les obstacles, mais il sentait ses forces. »
Le style a de l’obscurité ! C’est, ce me semble, un devoir rigoureux de formuler de pareilles critiques avec une incontestable clarté ; or, je