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INSTRUCTION, ETC.


deux classes : les unes sont destinées à mesurer des matières sèches très-divisées, telles que les grains, graines et grenailles.

Les autres servent à mesurer les liquides.

Les mesures dont on se sert pour le grain sont principalement connues sous le nom de muids, de setiers, de mines, de minots, de boisseaux et de litrons ; mais les grandes mesures, telles que le muid, et souvent même le setier, sont des mesures idéales dont il n’existe pas d’étalon, et qui se forment de la répétition d’un certain nombre de mesures plus petites, telles que mines, minots et boisseaux.

Le nombre de ces mesures est tellement multiplié dans le royaume, qu’il serait extrêmement embarrassant de les réunir toutes à Paris dans un même local. Le rapport de ces mesures entre elles est d’ailleurs connu, pour l’ordinaire, avec une précision suffisante pour les besoins du commerce, dans l’étendue des cantons où elles sont en usage, et dans les marchés voisins, L’Assemblée nationale a pensé en conséquence, qu’à l’égard de ces mesures, il suffisait que les directoires de département fissent adresser par ceux de district un étalon de la mesure en usage dans le chef-lieu du district, avec le rapport, constaté authentiquement et par procès-verbaux en bonne forme, de cette mesure, avec toutes les autres en usage dans l’étendue du district.

Lorsque le directoire de département aura réuni toutes les mesures des districts de son arrondissement, il en fera l’envoi au secrétariat de l'Académie,