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DISCOURS


rons le moyen de comparer ces forces motrices, et de connaître celle qui doit être préférée, suivant le but que l’on se propose ou les circonstances locales.

Une autre division du cours aura pour objet l’application des mathématiques à des questions de physique, comme l’optique, à l’acoustique, à la mesure des forces électriques et magnétiques, à la méthode pour chercher par les observations la loi d’un phénomène, à la manière de reconnaître la forme primitive des éléments dont sont formés les différents cristaux, et de saisir la loi de ces combinaisons.

Cette partie sera suivie d’une exposition sommaire des phénomènes astronomiques et du système du monde : on y montrera par quelles méthodes on a pu parvenir à connaître les mouvements apparents ou réels des astres, à les calculer, à les prévoir ; comment on s’est élevé à la connaissance de cette loi si simple à laquelle toute la nature obéit ; comment on a su l’appliquer ensuite à l’ensemble des phénomènes célestes. On entrera dans quelques détails sur les instruments d’astronomie, sur l’utilité de cette science pour la navigation et la géographie, sur les manières les plus simples de tracer des méridiennes et des cadrans.

Enfin, dans la sixième et dernière partie, on traitera du calcul de l’intérêt de l’argent, de la manière de former des tables de mortalité, ou d’en tirer des résultats, de la méthode d’appliquer aux jeux de hasard la théorie des combinaisons, et de diverses questions relatives nu calcul des probabilités.