furent invitées. L’abbé de Velli n’avait rien lu de pareil dans les mémoires du temps. Le sire de Joinville,
Hugues de Berci, Mathieu Paris n’en disaient
mot ; aucun historien n’en avait fait mention. Il relut
tout, il compulsa, il mit à contribution les dépôts
précieux et les manuscrits de toutes les bibliothèques ;
enfin il prit le parti d’écrire à l’auteur et
de le prier de lui indiquer la source dans laquelle il
avait puisé le récit du bal que les seigneurs français
avaient donné aux belles Syriennes :« Vous ne le
trouverez aucune part, lui répondit-on ; mais il
m’a paru si conforme à l’humeur enjouée et à la
galanterie de la nation, de célébrer son arrivée par une fête que les chevaliers français durent donner
aux dames, que le fait a coulé de ma plume
comme certain, etc., etc. »
J’ai l’honneur d’être, etc., etc.
- PROPATRIA.
- Vendredi, 30 mai 1777[1].
- Messieurs,
Permettez qu’un vieillard, désabusé de tout, excepté de la recherche des vérités utiles aux hommes, vous présente quelques observations sur différents articles de votre journal.
La musique y tient seule plus de place que toutes
- ↑ Journal de Paris, n° 15O.