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ENTRE VOLTAIRE ET CONDORCET.


29. A CONDORCET.


30 décembre 1774.


Le pauvre Raton souhaite aux deux Bertrands des années dignes d’eux. Il leur envoie et il leur soumet non-seulement un petit brimborion sur les blés [1], mais un projet de requête qu’un avocat au Conseil pourra réformer et mettre en langage de conseil. Il ne s’agit que de choisir cet avocat ; il n’y en a point dans le village de Katon. Ce sera à M. d’Hornoy à conduire l’affaire quand elle sera entamée. Prions Dieu qu’elle réussisse.


Projet à réformer, d'une requête au Roi.


30. A SA MAJESTÉ TRÈS-CHRÉTIENNE.


30 décembre 1774.


Jacques d’Étallonde de Morival, écuyer, natif d’Abbeville en Picardie, frère du chevalier de Bœncourt, capitaine au régiment de Champagne, neveu de deux chevaliers de Saint-Louis, tués au service du Roi ;

Demande très-humblement à Sa Majesté la permission de poursuivre au parlement de Paris, son juge naturel, la justice qui lui est due.

Il représente qu’étant dans une extrême jeunesse,

  1. Voyez cet opuscule, t. XLVIII, p. 82, des œuvres de Voltaire.