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c’eſt ce que j’appele réflexion. Ainſi l’on voit pourquoi notre Statue, ſans réflexion avec les autres ſens, commence à réfléchir avec le toucher.

Ce qu’eſt un corps à ſon égard. Un corps qu’elle touche, n’eſt donc à ſon égard que les perceptions de grandeur, de ſolidité, de dureté, etc. Qu’elle juge réunies : c’eſt là tout ce que le tact lui découvre, & elle n’a pas beſoin, pour former un pareil jugement, de donner à ces