Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome I.djvu/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

eſt fâcheux qu’elle n’ait pas pu m’éclairer juſqu’au moment de l’impreſſion ; je regrette ſurtout qu’il y ait deux ou trois queſtions, ſur leſquelles nous n’avons pas été entiérement d’accord.

La juſtice que je rends à Mademoiſelle Ferrand, je n’oſerois la lui rendre, ſi elle vivoit encore. Uniquement jalouſe de la gloire de ſes amis, & regardant comme à eux tout ce qui pouvoit en elle y contribuer ; elle n’auroit point reconnu la part qu’elle a à cet ouvrage, elle m’auroit défendu d’en faire l’aveu, & je lui aurois obéi. Mais aujourd’hui dois-je me re-