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des vérités triviales. Alors cette science se développe d’elle-même. Les propositions naissent les unes des autres, comme autant de conséquences ou de propositions successivement identiques ; et l’état de la question en montre la solution si sensiblement, qu’on la trouve en quelque sorte, sans avoir besoin de raisonner.

Dans la seconde partie, j’ai réduit le raisonnement à une simple narration. J’y démontre les avantages d’une liberté entière et permanente : je fais connoître les causes qui peuvent y porter atteinte : j’en fais sentir les suites ; je ne cache pas les fautes des gouvernements, et je confirme les principes que j’ai établis dans la première partie. Je n’ai cependant relevé que les principaux abus. Il étoit d’autant plus inutile de m’appésantir sur d’autres, qu’il y a un moyen de les détruire tous, c’est d’accorder au commerce une liberté