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par écrit de la somme que chacun d’eux a fournie. Cet écrit ou billet se nommera action, parce qu’il donne, sur les fonds de la banque, un titre qu’on nomme action en termes de jurisprudence.

Je suppose que le fonds de cette banque monte à cent mille onces d’argent, et que pour en faciliter la circulation, on a divisé ce fonds en mille actions de cent onces chacune.

Ces actions rapporteront cinq, six pour cent, tantôt plus, tantôt moins, suivant le bénéfice que fera la banque. Plus elles rapporteront, plus elles s’accréditeront ; et il y en aura bientôt plusieurs milliers dans le public.

Tout propriétaire d’action a une créance sur la banque, et il y trouve plusieurs avantages. Le premier est une sûreté pour son argent qu’il craindroit de garder chez lui. Le second est l’intérêt qu’il en retirera, intérêt qui peut croître d’un jour à l’autre. Le troisième est